maxime bobo

saxophone

Il se consacre pendant quelques années à la musique improvisée et au free jazz, en particulier à Berlin, en collaborant avec des musicien·ne·s de musiques improvisées et de free jazz, privilégiant les formations en duo ou trio avec les batteurs Max Andrejzewski et Yorgos Dimitriadis, le saxophoniste Tobias Delius, le bassiste Antonio Borghini ou encore le musicien Ame Zek. En 2009, il rencontre le batteur Etienne Ziemniak, avec qui il forme le duo Vocuhila, qui donnera naissance à Vocuhila Trio/Daumenkino Trio (free jazz) et au quartet Electric Vocuhila, membres du Capsul Collectif tourangeau. Son intérêt se porte de plus en plus vers les musiques traditionnelles africaines comme le benga kenyan, le sébène et le mutuashi congolais, ainsi que le sungura zimbabwéen. La découverte en 2010 du travail sur le tsapiky malgache de l'ethnomusicologue Julien Mallet et, quelques années plus tard, la rencontre avec le guitariste Damily sont le point de départ d'un travail de long cours sur le tsapiky. Depuis 2018, il se rend régulièrement dans le sud-ouest de Madagascar pour rencontrer des musicien·ne·s de tsapiky, tenter de comprendre et documenter l'évolution actuelle de cette musique en assistant à des bals-poussière et en enregistrant des groupes de différentes régions. Après la sortie de plusieurs morceaux sous la forme de singles sur le label MaAula Records, il réalise une compilation qui paraît en mars 2025 sur le label Sublime Frequencies. En 2021, il fonde l’association Fifangaroa, qui soutient les musicien·ne·s de tsapiky de Madagascar. Après une première collaboration en 2022 entre Electric Vocuhila et le groupe Behaja, il crée plusieurs formations qui explorent différentes facettes du tsapiky : Bobo & Behaja, Mitsaitsaiky avec les musicien·ne·s du groupe Mahapoteke et Duo Mihisa avec le bassiste François Rosenfeld

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