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ok | wet @ voie de garage (fr)

Wet, 2e enregistrement studio pour ce trio atypique composé d’un guitariste chanteur et de deux batteurs. Parmi les deux batteurs, un nom connu, Piazza, Jérémie, qui n’est autre que le neveu de Roberto, alias Little Bob, avec qui il a joué au sein du groupe Little Bob et Little Bob Blues Bastards, le projet 100% Blues de Roberto. Les deux sont aussi des musiciens chevronnés, puisque Guillaume Magne a joué dans plusieurs formations dont L-Dopa, déjà chroniqué dans nos pages. Idem pour Sebastien brun, batteur et clavier de Hollywood mon amour, Linnake, Batlik…

Au sein de Ok, le trio s’amuse, expérimente, construit, déconstruit, triture, tricote… Partant d’une base folk rock épuré, il y intégre un dimension rock’n’roll, empruntant alors tout azimut, du coté de Chokebore, Sloy, Pavement, Sonic Youth, I love UFO, Neil Young, Band of Horses, White Stripes, Beck ou encore Liars, avec qui ils partagent un gout certain pour le psychédélisme...

A peine 5 titres sur ce CD, à peine assez pour se faire une idée definitive pour les orientations musicales du trio, mais suffisamment pour ressentir l’atmosphere électrique terriblement tendu dégagée par chaque titre et même le sens aigue de la mélodie dissimulée parfois sous les rythmes erratiques des deux batteries.

Une tres bonne note pour l’énergie dégagée et l’intensité grandissante titre apres titre, jusqu’à son sommet (To-know). Un tout petit bémol pour le manque d’originalité peut-être. Mais c’est un peu le cas pour chaque groupe aujourd’hui depuis une décennie au moins.

On va donc juste attendre l’arrivée d’un LP pour avoir un avis définitif sur la chose ! En attendant, je soupçonne qu’il serait de tres bon ton d’aller voir le groupe sur scène pour confirmer les bonnes ondes dégagées par Wet.

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ heavy mental (fr)

Personne ne pourra un jour affirmer que Carton records n’a jamais rien fait pour développer son catalogue au delà de toute une mouvance free jazz actuelle, fantastiquement moderne et toujours innovante – mouvance fortement appréciée par ici. Carton se contenterait de produire des formations aussi passionnantes et inventives que les Lunatic Toys et IRèNE que l’on y verrait aucun inconvénient et rien à redire mais, positivement, le label mené par Sebastien Brun a également choisi de farfouiller ailleurs et peut déjà s’enorgueillir d’avoir publié les disques de Gilles Poizat ou de OK. Le trio est justement de retour avec un second EP, toujours chez Carton records, et il s’intitule Wet.

Le premier EP sans titre d’OK avait d’abord créé la surprise avant de susciter l’adhésion. Wet ne change pas réellement la donne mais, si on peut dire, améliore encore la formule du groupe mené par Guillaume Magne (chant, guitare et compositions) soutenu par deux batteurs complémentaires. OK joue à la fois une musique très pop c'est-à-dire une musique directe, qui donne le sentiment d’être de maintenant et une musique aux atours expérimentaux qui ne l’empêchent jamais de tourner dans le bon sens. Par bon sens on entend celui décidé par ce chanteur/guitariste aux idées toujours piquantes. Ainsi les cinq compositions présentes sur Wet répondent toutes à deux critères – assez larges malgré tout – qui sont immédiateté et étrangeté. D’apparence tout est simple chez OK mais en même temps tout est bizarre. Rien n’est facile mais rien n’est insipide. Rien n’est bêtement primesautier et tout est généreusement exigeant. Et quand l’émotion s’en mêle (The Right Way et Your Third Strike), OK développe une idée de la beauté aussi intrigante que prenante.

Wet présente en outre l’avantage d’avoir été enregistré dans de meilleures conditions techniques que son prédécesseur bien plus lo-fi et la qualité de la production s’en ressent d’autant, largement plus dynamique et soulignée. Particulièrement on goûte davantage au travail de la guitare (avec un vrai beau son), aux manipulations de clavier effectuées par l’un des deux batteurs et au travail sur les voix. On savoure une fois de plus le talent d’écriture de Guillaume Magne, ses lignes de chant décalées et sa voix nasale, son éclectisme et après tout un groupe qui ose mettre une vache – le plus bel animal du monde soit dit en passant – en illustration de son disque est forcément une groupe qui attire l’attention.

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ fip (fr)

un groupe, OK, un ep, "wet", et 5 titres qui ne vous quittent plus après les avoir écoutés...

Seulement 5 titres cette fois ci, c'est vrai, mais il arrive que 5 chansons vraiment habitées vous emmènent bien plus loin qu'un album complaisant (et... il y en a quelques uns)...

OK est un trio, et un trio étonnant, puisque composé d'un guitariste-chanteur et de... 2 batteurs... si, si, 2 batteurs pour de vrai (même si sur WET Seb Brun & Jérémie Piazza, les 2 cogneurs tâtent aussi de la basse, du clavier ou de la cornemuse...).

Et donc, forcément, qui dit 2 batteurs, dit 2 batteries, l'une électrique, et l'autre... animale (c'est OK qui le dit)...

Cette rythmique touffue soutien à merveille la guitare de Guillaume Magne, qu'il s'agisse d'arpège déjantés ("Hollywood", "Your third Strike") ou de riffs tordu à la Sonic Youth ("To Know") ou très 90's ("Wet", ou la

ballade "The Right Way"), et la voix est totalement hypnotique, comme sur l'incantatoire "Your third Strike", trip shamanique électrique.

Les 5 chansons de ce WET nous font voyager du Folk à une pop lo-fi très sub pop 90, en passant par un rock garage franchement velu...

Le mélange des 2 batteries, électro et acoustique est une vraie trouvaille, les guitares sont brutes, et les arrangements pas trop chargés (même la cornemuse passe en souplesse, c'est dire), bref, OK a un son.

Un son et un univers dans lequel on ne demande qu'à rester, encore un peu plus longtemps... vivement l'album !!!

Régalez-vous...

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ benzine mag (fr)

A l’écoute d’OK, on vit une sensation double : d’un côté la certitude de tomber sur un trio maniant tous les arcanes de la bonne mélodie pop-rock ; de l’autre le sentiment tenace et troublant d’avoir une vision décalée de ce qui semble couler de source. Il faut dire que le trio comporte 2 batteurs, le troisième larron étant dévolu au chant et à la guitare. La rythmique chaotique parfois bruitiste serait-elle la seule raison de ce trouble ? Pas si sûr car si cette jdouble batterie donne la marque de fabrique du groupe, OK choisît d’autres voies d’arrangements parasites par rapport à l’évidence des mélodies. Comme ce son de cornemuse persistant sur l’ouverture de l’EP, un Wet à l’énergie par ailleurs revigorante. Comme ces structures hachées qui font passer sans transition de la pastoralité folk d’un Nick Drake à un rock concassé aux accents industriels (Hollywood, Your Third Strike). Même le plus classic rock To Know (Pearl Jam n’est pas loin) a ce je ne-sais quoi de folie pour devenir d’un coup hautement fréquentable. La voix même de Guillaume Magne, laissant poindre volontiers ses propres fêlures, participe à l’ambivalence du disque. Deuxième EP du trio et deuxième claque ; en 2012, le rock peut encore se montrer inventif. (4.0) Denis Zorgniotti

Carton records / Mars 2012

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ lylo (fr)

La voix nasillarde de hippie limite psyché folk, la guitare en bandoulière… sauf que derrière les deux batteries ne laissent pas de répit à l’inventivité de ce trio rock à rôles inversés : pop sauvage, émotions brutes et jeu hors piste.

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ sosolesbonstuyaux (fr)

Autre son à écouter sans modération : OK Wet. ça ressemble à Gorillaz mais c’est pas ça. On se pose sur un canap. La fenêtre entrouverte et on écoute Hollywood en boucle. Road trip version musique. Cheveux au vent on ferme les yeux et on a embarqué avec eux. Allez écoutez vous allez aimer…

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ zicazic (fr)

Ils s’étaient fait connaître en enregistrant leur premier maxi en seulement trois jours sur un tout petit 4 pistes à cassette, les revoilà avec un nouveau maxi tout aussi urgent et tout aussi déstabilisant, une rondelle dans laquelle les trois garçons adeptes de la musique sans concession laissent libre cours à ce qu’ils taxent souvent de drums pop symétrique, un genre que l’on n’est pas encore parvenu au mieux à expliquer sur le papier. Guillaume Magne au chant et aux guitares, Sébastien Brun à la batterie et aux claviers et Jérémie Piazza à la batterie animale et aux percussions ont ainsi fait le pari de taper sur tout ce qui leur passait à portée de main, mais c’est sur un ton qui va de la pop au rock qu’ils le font, et plutôt bien en plus, laissant à l’occasion les cornemuses s’installer sur une galette qui passe de la violence à la délicatesse et réciproquement sans vraiment crier gare. Des breaks en veux-tu en voilà, des passages en mid-tempo du plus bel effet, des percussions roots plutôt bien senties, OK ne se pose pas de question inutile quand il est question de mettre des sentiments dans ses chansons et c’est avec de belles choses comme « Wet », « The Right Way » ou encore « To Know » que le trio passe des harmonies aux dissonances avec une habilité fort attachante. On saluera en plus de la musique la présentation séduisante et économique d’un digisleeve en carton brut qui donne un cachet confidentiel et original à un ouvrage qui devient la première sortie d’un jeune label, Carton Records, qui trouve du même coup un slogan efficace : « Des disques en carton, une musique en béton ». Dans le cas précis de OK, il n’y a absolument pas tromperie sur la marchandise, c’est certain.

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ magic box (fr)

Wet, 2e enregistrement studio pour ce trio atypique composé d’un guitariste chanteur et de deux batteurs. Parmi les deux batteurs, un nom connu, Piazza, Jérémie, qui n’est autre que le neveu de Roberto, alias Little Bob, avec qui il a joué au sein du groupe Little Bob et Little Bob Blues Bastards, le projet 100% Blues de Roberto. Les deux sont aussi des musiciens chevronnés, puisque Guillaume Magne a joué dans plusieurs formations dont L-Dopa, déjà chroniqué dans nos pages. Idem pour Sebastien brun, batteur et clavier de Hollywood mon amour, Linnake, Batlik…

Au sein de Ok, le trio s’amuse, expérimente, construit, déconstruit, triture, tricote… Partant d’une base folk rock épuré, il y intégre un dimension rock’n’roll, empruntant alors tout azimut, du coté de Chokebore, Sloy, Pavement, Sonic Youth, I love UFO, Neil Young, Band of Horses, White Stripes, Beck ou encore Liars, avec qui ils partagent un gout certain pour le psychédélisme...

A peine 5 titres sur ce CD, à peine assez pour se faire une idée definitive pour les orientations musicales du trio, mais suffisamment pour ressentir l’atmosphere électrique terriblement tendu dégagée par chaque titre et même le sens aigue de la mélodie dissimulée parfois sous les rythmes erratiques des deux batteries.

Une tres bonne note pour l’énergie dégagée et l’intensité grandissante titre apres titre, jusqu’à son sommet (To-know). Un tout petit bémol pour le manque d’originalité peut-être. Mais c’est un peu le cas pour chaque groupe aujourd’hui depuis une décennie au moins.

On va donc juste attendre l’arrivée d’un LP pour avoir un avis définitif sur la chose ! En attendant, je soupçonne qu’il serait de tres bon ton d’aller voir le groupe sur scène pour confirmer les bonnes ondes dégagées par Wet.

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ mowno (fr)

Il y a un an, quand Ok sortait son premier Ep, on voyait illico en lui un groupe capable de faire remonter brillamment à la surface de multiples influences nineties, idéales pour qu’il entre dans la ronde du revival actuel. Mais qui dit “revival” ne dit pas forcément “redite”. “Wet”, le nouvel aperçu de ce dont Ok est capable, l’illustre une nouvelle fois magnifiquement tant il transforme les probabilités émises autrefois en certitudes, et nous fait plus encore regretter l’absence totale d’un premier album qui se fait décidément attendre. D’autant qu’il ne fait aucun doute que Guillaume Magne et ses comparses possèdent le potentiel pour aligner une dizaine de compositions aussi intéressantes que celles qu’il a immortalisé jusque-là. Du coup, il faudra encore se contenter de ces cinq titres, les écouter en boucle, se laisser chaque fois impressionner par ce répertoire original et accessible. La preuve avec “Wet” qui ouvre les hostilités en mêlant une cornemuse à son indie pop brute et aride avec la même habileté qu’un Smart Went Crazy qui, à la grande époque Dischord (référence récurente…), préférait l’enrober de son violoncelle. “Hollywood” lui emboite alors le pas, mettant plus volontiers la rythmique à l’honneur en exploitant au maximum les possibilités offertes par deux batteurs livrant avec eux toute l’intensité du titre, des breaks d’une efficacité redoutable, sans jamais faire de l’ombre à la mélodie, toujours maitresse du dernier mot. Signe de sa maturité, Ok ne fait pas de sa particularité rythmique un recours systématique, comme en attestent “Right Away” et “Your Third Strike”, deux balades minimales au beau milieu d’un maxi qui trouve en “To Know” un final moins marquant mais parfait condensé de ce dont le groupe est capable. Il est maintenant grand temps de passer au stade supérieur.

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ les montagnes russes (fr)

S’ils ne venaient pas de France et n’étaient pas signés sur un label confidentiel (Carton Records), le trio OK ferait à coup sûr un petit carton auprès des amateurs de rock indé et des lecteurs assidus de Pitchfork. Mais l’histoire peut parfois être cruelle et il est fort probable que ce groupe atypique reste seulement confiné à un cercle d’initiés qui savent apprécier une musique qui sait s’affranchir de toute étiquette et de toute frontière. Derrière ce nom à la con (mais en même temps, qui y avait pensé auparavant?) se cache un trio de musiciens ayant joué dans plusieurs groupes pop/rock. L’originalité vient tout d’abord de la formation en soit puisqu’elle comporte un chanteur/guitariste/bidouilleur et de deux batteurs. Originalité renforcée par le fait que les deux batteries jouent des lignes différentes, d’où une rythmique quasi-tribale et complexe. Impression renforcée par un son et une production très brute et rêche (le premier EP du groupe a été enregistré sur un 4 pistes K7), à la limite du lo-fi qui tranche nettement avec la clarté des mélodies imparables, à la limite de la pop que le groupe s’amuse à déconstruire par des expérimentations bruitistes. Le titre en écoute ici (Hollywood) en est un exemple parfait : une guitare acoustique soutenus par une rythmique branlante, un refrain superbe et des bizzareries sonores. Le groupe m’avait déjà impressionné avec son premier EP, ce 5-titres confirme (et plus encore) la singularité de cette formation à surveiller de très près qui sortira son deuxième EP “Wet” le 18 mars sur Carton Records (et avec une date à l’International le même soir). Espérons que le future ne me donne pas raison sur le succès de OK.

reviewSeb Brunfrance, ok, wet
ok | wet @ aucun express (fr)

Aujourd’hui, après bien des années d’une relation brûlante avec la musique, on a un peu l’impression d’avoir tout entendu. Les nouvelles mélodies sont comme un jus tiède et sans piment. Même si certains morceaux nous étonnent, et d’autres séduisent au premier instant, c’est comme si nous aimions la musique mais ne l’entendions plus. Et puis un matin, au détour d’une pochette cartonnée, trouvée dans sa boite aux lettres, se produit le mystère d’une première fois. La routine de l’écoute explose et l’on reste ahuri devant une suite de notes arrangées pour former une chanson. On écoute WET, le second EP du groupe OK. A paraître au mois de mars sous le label CARTON. Une musique loin des tendances et des collections de prêts à écouter. Comme nous le fait ressentir d’emblée le premier titre WET, emmené par le son d’une cornemuse. L’EP se singularise ainsi par sa richesse instrumentale : batterie "électrique" et batterie "animale", guitares acoustiques, guitares électriques, casiotone, percussions... Et puis il y a cette voix. Douloureuse. Sombre. Aigüe. Quelque part entre Thom Yorke et Nina Simone. Sans que cela ne ressemble à une perte.

En cinq chansons, OK nous propose une musique d’une densité incroyable. Une musique de la terre, parfois ethnique, foncièrement rock n roll et ne dénigrant pas des aspirations pop. La douceur et la souffrance mêlées avec une étonnante simplicité. On n’en a pas terminé avec les battements du cœur.

reviewSeb Brunfrance, ok, wet