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rzwd | gaps @ muzzart (fr)

Polonais, RZWD se plait à dévier. Avec GAPS les trois hommes, déboulonnés, servent une électro que Diesel feat. Danielius Pancerovas fait grincer, frétiller, breaker et syncoper bruitistement. La « DANCE NOISE CLUB MUSIC » du groupe le décale à n’en pas douter, LED House en renvoyant une version techno obsédante aux motifs lunaires. Là encore on coupe la dynamique, à plusieurs reprises, pour une issue prenante aux recoins triturés. Euro Track V2 [feat. K. Freeze O.], aérien puis en secousses plombées, s’inscrit dans la même qualité insoumise. Outskirt Dub…vire dub, spatial, apaisé. La palette de RZWD s’étend, concluante. On plane, pour le coup, avant de se livrer à d’autres tumultes. Hantel V3, d’ailleurs, castagne avec force noise et vrilles soniques vertigineuses.

Sur la suite Trigger Fitt V2, dub dépaysant, perché et strié lui aussi de séquences lacérées, poste un vacarme indus-noise et j’en passe à décorner un cerf. RZWD, dont l’ouvrage voit le jour chez Carton Records, truelle ensuite un Muttercoke drone aux atours presque orchestraux mais éloignés, personne n’y verra d’objection, de toute normalité. Sa fin retombe, après cette embardée arrive Footwalk qui en ruades psychiatriques sonne la fin des débats, sacrément attrayants, à s’envoyer maintes et maintes fois avant d’en faire le tour et d’en capter toute la riche matière.

reviewSeb Brunrzwd, gaps
rzwd @ the quietus (uk)

Rozwód, a band based on the outskirts of Poland’s metropolises Wrocław and Toruń, create music that sounds recycled, juxtaposing elements of the rock tradition with electronics recalling the likes of My Disco or Radian. Trance motifs, monotonous ambient passages, and sonic interventions in the background are balanced by a dense ‘rock’ sound albeit one achieved with a set of instruments unusual for the genre.

reviewSeb Brunrzwd
omertà | collection particulière @ aquarium drunkard

Omertà is comprised of five musicians from a handful of projects that line the interior of France’s experimental underground, notably La Société Étrange, releasing limited edition pressings on labels like Standard In-Fi, Desastre, and La Novià. Each of the members, and their associated groups, possess krautrock’s stealthy octave climbing and open feel, dub’s intimate incorporation of analog electronics and generally hazy air, and a bit of post-punk’s willingness to try anything out.

While Collection Particulière is a record from a cohesive collective, this is no doubt Florence Giroud’s band. She wrangled the cast together and played the lead as the sole singer on their self-titled debut, and now on their second album, Collection Particulière. On the brambly eponymous effort from 2017, Giroud and Omertà entertained their more avant-garde curiosities, whereas Collection captures the band figuring out what worked best from those experiments, piecing it all together with loose grooves to create attractive and kinetic songs.

Giroud’s vocal delivery is collected, slipping from spoken passages to articulate, soft melodies with a conversational ease that recalls Histoire de Melody Nelson. Even with a bare knowledge of French, Giroud’s variation in affectation, attitude, and emphasis is captivating. Jonathan Grandcollot replaces Mathieu Tillyon drums for Collection Particulière, adding a light and consistent backbone, while Romain Hervault and Jérémie Sauvage’s bass is prominent in the mix, driving everything with firm, repetitive but active basslines. Tactile synths from Romain de Ferron provide melodic volleys and lead-ins, filling in with atmospheric swells. Taken as a whole, each track is an exercise that sees all parts settling into a groove, gaining the elastic energy of Ege Bamyasi or some of the less proggy albums on Silence Records.

omertà | collection particulière @ the quietus (uk)

Part of the Standard In-Fi/France/La Nóvia extended family, Omertà have traded in the small-hours murk of their debut for a chunky backbeat, mesmerising, acid-tinged grooves and a greater urgency in Florence Giroud’s sung-spoken delivery. ‘Moments In Love’, which even has a chorus of sorts, is their loveliest song to date and Collection Particulière is perfectly formed.

omertà | collection particulière @ musique journal

En ce moment c’est difficile d’écouter autre chose que le nouveau disque d’Omertà

Omertà est un projet initié en 2013 par l’artiste Florence Giroud avec plusieurs amis à elle, qui se trouvent (ou se trouveront) être des membres des groupes Tanz Mein Herz, Société Étrange et France : Pierre Bujeau (guitare et basse), Jérémie Sauvage (pareil), Romain Hervault (basse), Romain de Ferron (claviers et synthés) et Mathieu Tilly, depuis remplacé à la batterie par Jonathan Grandcollot. Un premier disque intitulé Omertà est sorti en 2017, il est formidable mais c’est le deuxième, coédité début juin chez Zam Zam Rec et Standard In-Fi, que je vous recommande aujourd’hui. Je n’arrive pas bien à m’expliquer la beauté bouleversante de Collection Particulière et j’ai eu du mal à me frayer un chemin pour en parler. En fait j’essaie d’écrire dessus depuis plusieurs jours en l’écoutant en boucle, et je ne sais toujours pas trop comment bien le décrire pour vous donner envie de cliquer sur play chez vous, si ce n’est en vous disant que c’est de la musique dont la puissance poétique et tragique me terrasse, tout en me donnant un immense espoir : c’est comme si j’étais enseveli de pétales et de flocons, accablé mais béat, béni.

Dans le package mp3 en vente sur le Bandcamp, on trouve un pdf où Florence Giroud et Pierre Bujeau expliquent l’histoire du projet et de ce disque, qu’ils présentent comme beaucoup plus “pop” que son prédécesseur, qui bouillonnait de possibles et saturait l’air, là où celui-ci semble cultiver une sobriété volontairement contrainte, et dont se dégage une espèce de justesse qu’on ne voit pas venir tout de suite. Par justesse, je ne veux pas dire perfection de la forme ou virtuosité pop, car ce qu’on entend sonne plutôt comme des fragments cousus ensemble, rapiécés à la manière d’une rapsodie grecque – Florence Giroud parle d’ailleurs de “bribes” et de “visions”. Cette justesse serait plutôt de l’honnêteté, de la sincérité, une nudité des émotions et de l’expression : y a que ça, rien d’autre à voir, mais c’est déjà tout, si je puis dire. Ces musiciens habitués à la densité et au débordement réussissent ici à fabriquer une ossature plutôt sèche, qui tient la route malgré les privations, ou disons l’étroitesse du cadre. Bujeau explique que la conception des morceaux commence en général par la basse, mais que les phrases se distribuent ensuite entre les différents instruments, et que pour “atteindre une certaine clarté”, les membres doivent se mettre d’accord sur ces relais en élaborant des partitions – pas des partitions classiques, certes, mais des feuilles de route censées mener vers cette clarté.

Et en effet la clarté advient, mais c’est pas du tout une clarté chiante à la Heidegger, elle est en fait peu lumineuse, comme la clarté d’un pavillon de chasse vide ou d’un appartement de proche-banlieue sans vis-à-vis, l’été. Une clarté avec du dépit, un sentiment de passé mais un passé très vif, un souvenir actif, net et neuf d’une sensation oubliée ou plutôt qui n’aurait pas eu le temps d’être bien éprouvée jadis, et qui retrouve sa chaleur et ses couleurs aujourd’hui. Des couleurs passées intenses dont émane une vie, un groove sans pareil, qui râle et rechigne un peu tout en prenant tout le monde par la main. Une “musique sans référence particulière”, dit Pierre Bujeau, mais ça m’a quand même rappelé pas mal de choses que j’adore, mais plus à l’état d’ombres, voire de coïncidences, comme si elle partageait avec Can, Melody Nelson, Catherine Ribeiro/Alpes ou Tortoise la même “zone de flottaison”, un terme que je mets entre guillemets car c’est Florence Giroud qui l’emploie dans le pdf. L’incroyable force de ces compositions, c’est qu’elles ne citent jamais bassement leurs influences, on dirait presque que c’est un hasard si elles y ressemblent, si elles arrivent dans cette zone : c’est un chemin pris à l’envers par des voyageurs venus de contrées lointaines et plus bruyantes.

Il y a ces musiciens qui jouent avec génie, nuances et amitié, mais c’est Florence Giroud qui de toute évidence fait basculer le disque du statut de “super album” à celui de chef-d’œuvre, de splendeur, de créature si singulière qu’il devient difficile d’écouter autre chose une fois qu’on a plongé dedans. Cette jeune femme est artiste plasticienne, elle fait des sculptures, des installations, et ce qu’elle appelle des opéras qui mêlent éléments visuels, mise en scène, voix et musique : le Omertà de 2017 était justement un volet de ses opéras. Elle a beau dire qu’elle n’est ni comédienne ni chanteuse, sa présence donne l’impression qu’elle est totalement faite pour ça, élue par les dieux de la voix pour parler-chanter sur les instrumentaux de ses camarades. Je ne sais pas comment dire : a priori je ne suis pas très amateur des flows déclamés plus ou moins spoken-word, interprétés voire scandés de façon plus théâtrale que musicale. D’ailleurs Giroud ne fait pas tout à fait ça, disons qu’au début ça peut y ressembler, mais très vite ça devient autre chose, elle sort d’elle-même et du triste spectacle de la performance expressive-subjective pour atteindre en quelques mots un total état de grâce. Dès le premier morceau (le deuxième en fait, puisqu’il y a une intro instrumentale), dès ses premières lignes, j’ai eu en tête les mots qui forment le titre de ce track qui pourtant n’a rien à voir, signé du rappeur français west-coast Alpéacha : “J’arrive classique”. Florence arrive classique, sans doute plus du côté de la Grèce classique, façon oracle de la Pythie de Delphes, mais elle est déplacée au début du XXIe siècle dans une maison du Forez ou un atelier d’école d’art.

Elle se pose très précisément, se place à la hauteur de ses moyens, ne va pas tenter des prouesses vocales de professionnelle mais sait en même temps faire des trucs qu’une pro ne saurait peut-être pas exécuter et elle parvient à faire chanter, faire sonner la voix parlée, sérieusement c’est trop beau de réussir ça. Son flow humble se nourrit pourtant d’impudeur, à la fois dans le propos des textes et dans son rapport au micro, la vulnérabilité qu’elle y engage, et là j’en suis devenu quasiment addict. L’avant-dernier morceau, avant la brève outro, clôt le disque en apportant un tout petit peu plus d’intensité sonore que ce qui précède, avec de la guitare saturée, et sur la rythmique chaloupée en pleine gloire Florence en vient presque à “kicker” sans que ça fasse ridicule et sans même d’ailleurs qu’elle prétende réellement rapper, même si elle place des phases qui à leur manière sont des punchlines : “rien à foutre du bien, j’ai tourné le dos à à mon cul coupable, parfois ça tombe bien”. Sur le morceau d’avant, une reprise très sourde de “Moments In Love”, elle dit aussi (en empruntant ses mots aux Proverbes de l’enfer de William Blake) “la prudence est une vieille fille riche, et moche”, en marquant une pause qui me fume complètement entre “riche” et “moche”.

Je m’arrête là, je voulais parler du disque de Sophie Marceau qui a été une lointaine inspiration de Collection particulière, mais je crois que c’est pas utile. Allez écouter ce disque qui ne plaira pas à tout le monde, qui clivera sans doute une partie des lecteurs et lectrices de Musique Journal, mais qui pour moi est une de choses les plus dingues sorties ces dernières années en France, et qui me rend fier des musiciens de mon pays. Bravo Florence, Pierre, Jérémie, Romain, Romain, Jonathan, Mathieu, je vous connais pas mais vous entendre faire cette musique me fait déjà vous aimer.

omertà | collection particulière @ freq

What an arresting cover, the naked singer holding up the ace of hearts and the inevitable ace of spades, “the most powerful cards in the deck”, as weathered metaphors for the prismed verve contained therein, compass points for the emotional minefield of first love, first heartbreak and the limbo between.

That metered percussive of “Amour Fou” scaffolding those Theseus-threading guitars, that curling theremin-like mirage that glows around Florence Giroud’s vocals. Sung in her native language, lyrically my schoolboy French is missing a lot of the finer details; but boy her voice is lovely, skips effortlessly on through. Kind of half intoned / fluidly spoken, her words indelibly burn, cling loosely to the projected mood, suddenly find themselves pleasantly swept up by those melodic thermals.

A sunny dispersion that sparks in ambering accents and folding contours, throws accelerate on the stippled slap of “Mortel” that sees Giroud’s vocals possessively tumble to glints of “Histoire De Melody” hypnotically caught then bayoneted in sizzling synthetics.

Skulks a hushed seduction on ‘La Chambre De La Fumée Et Des Fleurs’ as that hazy halo of instrumentation licks the word fall, sways smokily to that cellar-stepped bass. A dark delight that leads to “Moments In Love,” a surprise homage to the Art Of Noise original re-constituted with a William Blake twist. Its origins are uprooted to flow more dub-like in a brushed reggae-like elegance spiked in a loose concussive unwind.

Sunflowers a diffusing light that “Kremer & Bergeret” spectrally feasts on in lush spiralling harmonies and elasticated funk, all ending on a Durutti Column-esque high of “Le Magnifique”.

Another priceless ZamZam find for sure.

parquet | sparkles & mud @ rumore (it)

85/100

Fondato nel 2014 dal batterista Seb Brun, il settetto lionese Parquet arriva all'album di debutto molti anni dopo i primi passi, avendo alle spalle due EP e un album abortito nel 2019, dal cui materiale ha germinato questo strepitoso lavoro pubblicato dalla label francese Carton, Sparkles & Mud, sintesi di più argomentazioni. Elementi electro, techno, noise rock, kraut perfettamente assemblati convergono in questi nove brani strumentali irresistibilmente ritmici, costruiti su intricati moduli percussivi che vanno stratificandosi. Se ci fosse la possibilità di creare in laboratorio un golem interspecie tra Battles, Liars, LCD Soundsystem e El Guapo ci troveremmo davanti qualcosa di molto simile ai Parquet. Pochi album rock hanno saputo coniugare dancefloor e sperimentazione. Questo è uno.

Andrea Prevignano

parquet | sparkles & mud @ blow up (it)

Record of the Month

Sébastien Brun è un batterista francese con una discreta serie di collabo- razioni ma un solo disco personale all'attivo, il curioso, originale e deci- samente ottimo "Ar Ker", di cui scrissi tre anni e mezzo fa su BU#266/267. Adesso si presenta con una formazione a cinque - così nelle foto promo - che promette d'essere la sua di maggiore rilievo; o quantomeno personalmente lo spero, dato che il disco d'esordio è una vera bomba purtroppo ascoltata troppo tardi per la playlist 2023, altri- menti avrebbe presenziato decisamente molto in alto.

Esorditi nel febbraio 2018 con un ep con tre brani e due remix, buono ma ancora acerbo (soprattutto se confrontato con l'album), nella regi- strazione di "Sparkles & Mud" i Parquet sono addirittura in sette - con Brun i chitarristi Julien Desprez, Nicolas Cueille e Guillaume Magne, il bassista Jean-François Riffaud e Clément Édouard e Simon Henocq al- l'elettronica - ma la loro musica secca e scarnificata non dà mai l'idea di eccedere in presenze e suono, tutt'altro. Il procedimento seguito in tutti i pezzi è tanto elementare quanto efficace: individuato un ritmo te- chnoide in quattro quarti che lentamente si sfibra e ricompone seguen- do sottili variazioni e moltiplicazioni, i tre chitarristi, il bassista e i due elettronici aggiungono elementi ritmici geometrici, schizzi di riff, frasi rapide, spunti e sputi di accordi che si reiterano per qualche minuto per poi sparire e riapparire, sempre brevissimi e metronomici, sovrappo- nendosi in una costante tensione minimal-minimalista che finisce per trasformarsi in un esaltante montare di techno poliritmica all'ennesima, devastante prepotenza. Inutile citare qualche pezzo, il disco è un flusso unico in cui potete ritrovare decine e decine di scampoli di tempi e suo- ni che assaltano la memoria: il motorik dei Neu!, le chitarre metalliche e angolari dei Gang Of Four, il basso corposo e legnoso dei Primus, i tra- pani elettronici dei Throbbing Gristle, la techno cangiante dei Carter Tutti Void e qualcosa dei Talking Heads più afrofuturibili (in Mud) tutti insieme in una serie di irresistibili, inarrestabili, estenuanti (è un com- plimento) maratone ritmiche senza plausibili termini di paragone - non ricordo nulla di simile se non, pr certi versi, quello che facevano i mi- sconosciuti L@N alla fine degli anni '90 con risultati però meno 'rock' di questi e più strettamente elettronici. "Sparkles & Mud" è, proprio come dice il titolo, un cocktail di scintille e fango, qualcosa che brilla nella melma, un'autentica meraviglia.

[8.5] Stefano I. Bianchi

balladur | pourquoi certains arbres sont si grands ? @ goûte mes disques (fr)

En 2019, le groupe français Balladur déjouait tous vos pronostics et s’installait en première place de notre top albums, au nez et à la barbe de Tyler The Creator ou Billie Eilish. En sortant de sa « cold-wave de comfort » pour livrer un grand disque pop, le duo de Villeurbanne se réinventait en même temps qu’ils nous époustouflait. Alors forcément, l’annonce du nouvel album, intitulé Pourquoi certains arbres sont si grands?, a forcément constitué un highlight de nos vacances. Le premier extrait s’intitule « ça m’a tellement manqué » et son titre nous confirme qu’il n’y a pas de hasard en ce bas monde.

delphine dora @ revue & corrigé

« Nouvel opus de Delphine Dora construit autour d’un poème de Novalis « Cantique Spirituel », comme un point de basculement qui emporte sa musique dans un romantisme sombre ; les notes égrenées sur le piano se perdant dans un dédale rêveur, jouant entre lumières et ombres. Delphine Dora s’est entourée d’Andrew Chalk (orgue, guitare, basse) et Jean-Noël Rebilly (clarinette) pour accompagner son spleen musical, lui offrir des habits soignés. On songe à l’école anglaise apparue à la fin des seventies, aux albums parus sur Obscur Records, ceux de : Gavin Bryars, Harold Budd, Jan Steele, Brian Eno, pour évoquer la musique que referme cet album, Erik Satie aussi mais qui se laisserait aller à l’improvisation. La présence d’Andrew Chalk à la production n’y est pas étrangère, notamment sa complicité passée avec David Jackman qui fit parti du Scratch Orchestra. Brian Eno essayait à la suite de John Cage, de redéfinir les contours du musical, de proposer un espace/temps à habiter – ce que la critique définira comme musique ambiante – le substituant à cet objet défini temporellement issu de la composition, comme un objet sonore fini sur lui-même, séparé. Pour autant Delphine Dora contrairement à ses ainés ne propose pas une musique fonctionnelle, n’est pas dans une distance intellectuelle, objective, mais se laisse conduire par l’émotion, l’écoute, le son dans sa beauté imaginative. On rentre dans sa musique comme dans une chambre close, se laissant conduire par sa main, les notes nous prennent en elles. Novalis disait que : « Plus une chose est poétique, plus elle est réelle », la musique est sans doute la forme que prend l’Art qui touche le plus au poétique. La musique de « As Above, so Below » est un poème sans mot, qui émerveille, une fenêtre sur un monde rêvé qui s’éloigne de nous, de jour en jour, pris dans la tourmente du temps. »

reviewSeb Brundelphine dora
balladur | pourquoi certains arbres sont si grands ? @ section 26 (fr)

Étiqueté à leurs débuts cold wave – à tort et à travers ceci dit, car les lyonnais Romain et Amédée, qui depuis plus de 10 ans composent et tournent en duo sous le nom de Balladur, sont curieux et se nourrissent au gré du temps de différents registres allant des musiques expérimentales à celles d’Indonésie. On vous avait parlé de La Vallée Etroite en 2019, ils reviennent aujourd’hui avec un 4ème album nommé Pourquoi Certains Arbres Sont Si Grands à paraître fin septembre chez le trio Carton Records, Le Turc Mécanique (Tôle Froide, Delacave, Marble Arch) et Another Record (Satellite Jockey, Boost 3000, Odessey & Oracle). Ca M’a Tellement Manqué, premier titre en écoute, tombe à point nommé en cette période caniculaire. Les deux compères sortent de derrière leurs machines un premier bijou pop, empreint de sonorités cosmiques, tropicales et percutantes, tout en gardant une certaine froideur en trame de fond. L’alchimie entre les claviers et la voix de Romain qui raconte leurs souvenirs, emporte tout avec grâce et mélancolie.

parquet | mud @ idioteq

FRENCH ELECTRONIC TINGED AVANT GARDE ROCKERS PARQUET SHARE INTRIGUING NEW VIDEO FOR “BRUTE”

French Avant Rock band Parquet is making a bold return with their new EP titled “Mud,” released today via Carton Records. This highly anticipated EP sets the stage for the band’s forthcoming full-length album, set to drop in the fall. To kick off the release, Parquet has unveiled a captivating music video for the EP’s opening track, “Brute.”

Directed by Maxime Séve, the music video takes viewers into an empty urban space, where the body of dancer Véronique Lemonnier becomes a central element. The video captures the essence of the song, combining the urban environment with the primal nature of mud. Lemonnier’s movements reflect an unwavering drive, as she pushes herself to new limits with silent power and tenacity.

“Mud” consists of two tracks, “Brute” and “Mud,” and its creation was not without its challenges. The EP underwent a long and tumultuous writing process. However, the end result perfectly aligns with the band’s manifesto: taking their time, embracing acceptance, and allowing themselves to be carried away by the desire to explore and reach a certain state.

Today, the EP is available on vinyl and all major digital platforms. The release marks a significant milestone for Parquet, as it is their first release since 2018. The EP’s artwork, which focuses on length and repetitions rather than aesthetics, sets the stage for their future projects.

Looking ahead, fans can expect the release of the album “Sparkles & Mud” in October 2023, followed by another EP towards the end of the year. In a unique approach, the album covers for these three releases will feature a similar design, with only the names and serial numbers of the label changing. This cohesive visual identity further emphasizes the interconnectedness and evolution of Parquet’s music.

With “Mud,” Parquet showcases their ability to captivate listeners with their eletronics filled avant-garde rock sound.

parquet | mud @ thoughts words action

“Mud” is the new EP from Parquet, a French Avant Rock band based in Lyon featuring Seb Brun (composition, drums & electronics), Nicolas Cueille (guitar), Guillaume Magne (guitar), Jean-François Riffaud (bass & synth bass), Simon Henocq (electronics), Clément Édouard (electronics), and Julien Desprez (guitar). It is their first release since 2018, and it foreshadows the release of a phenomenal full-length album in the fall.

Composed of the tracks “Brute” and “Mud”, “the EP writing went through a long and hectic process. However, everything appeared to fit with the core idea which was defined by the following manifesto : take your time, don’t rush, learn to accept, let yourself be carried away by the desire to try and find a state.

The EP is being released [today] on vinyl and all digital platforms and it is accompanied by a stunning music video shot by director Maxime Séve. It features an empty urban space, the body of dancer Véronique Lemonnier and mud.

By focusing on length and repetitions while ignoring aesthetics, the dancer demonstrates unwavering drive, outperforming herself in her movements and displaying silent power and tenacity.

parquet | mud @ pretty in noise (de)

Mud ist die neue EP von Parquet, einer französischen Avant-Rock-Band aus Lyon, bestehend aus Seb Brun (Komposition, Schlagzeug & Elektronik), Nicolas Cueille (Gitarre), Guillaume Magne (Gitarre), Jean-François Riffaud (Bass & Synth Bass), Simon Henocq (Elektronik), Clément Édouard (Elektronik) und Julien Desprez (Gitarre). Es ist ihre erste Veröffentlichung seit 2018 und ein Vorgeschmack auf die Veröffentlichung eines phänomenalen Albums im Herbst.

parquet | mud @ grind on the road (it)

I Parquet, formazione francese avant rock, hanno pubblicato un nuovo EP intitolato Mud lo scorso 30 giugno tramite Carton Records. Il lavoro è uscito in digitale e in vinile e preannuncia l’uscita di un album che verrà pubblicato in autunno. Composto dai brani “Brute” e “Mud“, “la scrittura dell’EP è stata un processo lungo e frenetico. Tuttavia, tutto è apparso in linea con l’idea centrale, definita dal seguente manifesto: prenditi il tuo tempo, non avere fretta, impara ad accettare, lasciati trasportare dal desiderio di provare a trovare uno stato.

parquet | mud @ exhimusic (it)

“Mud” è il nuovo EP dei Parquet, una band francese di Avant Rock con base a Lione composta da Seb Brun (composizione, batteria ed electronics), Nicolas Cueille (chitarra), Guillaume Magne (chitarra), Jean-François Riffaud (basso e synth bass), Simon Henocq (electronics), Clément Édouard (electronics) e Julien Desprez (chitarra). Si tratta della loro prima pubblicazione dal 2018 e preannuncia l’uscita di un album fenomenale in autunno.

Composto dai brani “Brute” e “Mud“, “la scrittura dell’EP è stata un processo lungo e frenetico. Tuttavia, tutto è apparso in linea con l’idea centrale, definita dal seguente manifesto: prenditi il tuo tempo, non avere fretta, impara ad accettare, lasciati trasportare dal desiderio di provare a trovare uno stato.

L’EP è uscito il 30 giugno in vinile e digitale ed è accompagnato da uno splendido video girato dal regista Maxime Séve. Il video presenta uno spazio urbano vuoto, il corpo della ballerina Véronique Lemonnier e del fango.

parquet | mud @ el enanorabioso (es)

El lanzamiento se acompaña del videoclip de “Brute”.

La banda francesa Parquet publica hoy su nuevo EP MUD. En él encontramos dos nuevos temas en los que el grupo no ha tenido prisa alguna (su anterior EP data de 2017), tal y como dicta este manifiesto: “tómate tu tiempo, no tengas prisa, aprende a aceptar, déjate llevar por el deseo de intentar encontrar un estado.”

El proyecto formado por Seb Brun (composición, batería y electrónica), Nicolas Cueille (guitarra), Guillaume Magne (guitarra), Jean-François Riffaud (bajo y synth bass), Simon Henocq (electrónica), Clément Édouard (electrónica) y Julien Desprez (guitarra) retoma de esta manera su actividad para encarar un año en el que publicarán el que será su primer LP.

reviewSeb Brunparquet, mud
parquet | mud @ v13 (ca)

Mud is the new EP from Parquet, a French Avant Rock band based in Lyon featuring Seb Brun (composition, drums & electronics), Nicolas Cueille (guitar), Guillaume Magne (guitar), Jean-François Riffaud (bass & synth bass), Simon Henocq (electronics), Clément Édouard (electronics), and Julien Desprez (guitar).

It is their first release since 2018, and it foreshadows the release of a phenomenal full-length album in the fall. Composed of the tracks “Brute” and “Mud,” the new EP will be released June 30th. Mud will be available on vinyl here and on all digital platforms; check it out.

The EP is accompanied by a stunning music video shot by director Maxime Séve. It features an empty urban space, the body of dancer Véronique Lemonnier and mud! By focusing on length and repetitions while ignoring aesthetics, the dancer demonstrates unwavering drive, outperforming herself in her movements and displaying silent power and tenacity.

reviewSeb Brunparquet, mud